Théorème 29 :

Les français et la science.

Pour une fois que l'on parle de sciences physique dans les journaux quotidiens, c'est pour évoquer la mort d'un célèbre physicien, Charpak. Beaucoup ne le connaissaient pas, et pourtant, dans le monde des sciences, son nom était récurrent : prix Nobel en 1992, auteur d'articles scientifiques fort intéressants, connu pour sa campagne de vulgarisation dans les écoles.
Il faut croire que les français sont forts en sciences : depuis 1997, nous avons reçu deux prix Nobel de physique, un de chimie et un de médecine. Sans parler des deux médailles Fields françaises 2010...

Nous semblons briller, donc.
Pourtant, si on regarde le classement des 100 premières universités mondiales (publié par l'université de Shangaï ici), nous occupons la 39ème place (Paris VI), la 45ème (Paris XI), la 71ème (ENS Paris)... L'Ecole Polytechnique et l'ESPCSI (je crois ?) arrivent entre la 200 et la 300ème place. Les Mines de Paris et l'ENS Lyon, elles, sont entre la 400ème et la 500ème place...

Ce classement vous semble étrange ? Vous êtes étonnés par le fait que l'X et ULM soient derrière l'Université Marie Curie ?  Par le fait que des écoles comme Centrale Paris, Supelec ou les Ponts Paritech n'y figurent même pas ? Pourtant, ce n'est pas si étonnant. Penchons-nous sur la façon dont est fait le classement : entre autres sur les publications dans Nature et sur la distribution des prix Nobel et médaille Fields. Or, il est rare d'obtenir un prix Nobel directement au sortir de Centrale... Les élèves qui préparent un doctorat, une thèse, passent ensuite par l'Université, partent parfois à l'étranger... Et tadam, s'ils ont la chance d'être récompensés, c'est l'université dans lequel ils ont bossé pour avoir leur diplôme...

Bon, plutôt que d'étudier des classements qui ne m'avancent à rien, je vais aller réviser Maxwell.